Médias - 12 juillet 2022

Les Objectifs de Développement Durable (ODD) sont-ils tendance?

Ils sont 17. Adoptés par les Nations Unies en 2015, ils fixent le cap d’action mondial pour éradiquer la pauvreté, protéger la planète et faire en sorte que les humains y vivent en paix et dans la prospérité d’ici à 2030.

Sous la forme de 17 pictogrammes très colorés et interconnectés, clairs et lisibles, les Objectifs de développement durable (ODD) ont pour mission de rappeler que le développement durable est affaire d’équilibre social, économique et environnemental.

Les gouvernements, entreprises, écoles ou associations ont pris l’habitude, depuis plusieurs années déjà, de s’y référer. Tel un langage universel, ils flèchent la direction à prendre pour traiter les enjeux climatiques, de biodiversité, d’égalité, entre autres, et leurs corollaires auxquels nos sociétés sont aujourd’hui confrontées. Et sans doute parce que ces enjeux universels touchent à l’émotionnel, à notre humanité et qu’ils sont illustrés en couleurs, ça fonctionne ! Je suis certaine que vous les avez déjà remarqués.

Pour preuve, les entreprises du G250 qui s’y réfèrent dans leurs activités – classement du magazine Fortune qui recense les 250 plus grandes entreprises mondiales en termes de chiffre d’affaires, dont Glencore, Nestlé, Roche, Zurich Insurance et Novartis en Suisse – sont passées, entre 2017 et 2020, de moins de la moitié (43 %) à près des trois quarts (72 %), selon une enquête KPMG sur le développement durable.

Pourtant, les ODD ne sont pas le seul référentiel sur lequel les acteurs économiques peuvent s’appuyer aujourd’hui pour mesurer leurs progrès en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE). On peut citer la norme ISO 26 000 qui, bien que non certifiante, est la référence internationale en matière de RSE, la labélisation EcoVadis, la trajectoire Net Zero du SBTi, la certification d’entreprise B Corp, le label européen Responsibility Europe ou encore le programme suisse EcoEntreprise. Tous ces standards et ces labels soutiennent et valident l’engagement des entreprises dans une démarche de progrès. Pour l’heure, rien ne semble néanmoins avoir autant de poids en termes de communication que les ODD.

On peut d’ailleurs se réjouir de la visibilité apportée par l’Organisation des Nations Unies à ces défis à relever.

Objectif atteint ou visé, lequel doit valider la présence des ODD dans une communication d’entreprise ?

Les deux, bien entendu ! Mais l’essentiel est ailleurs. En effet, afin que la référence aux ODD prenne tout son sens, qu’elle reflète la participation concrète de l’entreprise à une vision durable et responsable vis-à-vis de ses parties prenantes et des générations futures, il convient surtout de faire les choses dans l’ordre en s’appuyant sur les fondamentaux de la durabilité. Il s’agit tout d’abord de procéder à l’analyse de la situation, en réalisant un bilan d’impact et une matrice de matérialité. Ensuite, on définit la stratégie, en identifiant les enjeux prioritaires et les mesures appropriées pour réduire l’impact. Cela permet en effet de mieux orienter ses efforts. Enfin, lorsque la feuille de route de l’entreprise est tracée, arrive le moment d’engager la réduction ou la compensation par l’action complémentaire, qu’elle soit sociale ou environnementale. C’est dès lors qu’il est pertinent de faire un lien entre le plan établi et les ODD auxquels les diverses actions vont contribuer.

Dans ce grand concert, chacun apporte – au regard d’indicateurs clés de performance (KPI) tangibles – sa petite musique à l’ensemble des ODD et peut utiliser ce langage universel et transversal. Mais ne cédons pas à la facilité, les enjeux sont beaucoup trop grands : derrière chaque pictogramme, il y va de l’avenir de populations entières, partout dans le monde. L’urgence climatique et l’érosion de la biodiversité nous rendent impérativement redevables d’honnêteté intellectuelle.

C’est seulement une fois la feuille de route définie avec des moyens adéquats mis en place de manière concrète et mesurée que l’on peut utiliser la force de la communication pour sensibiliser de manière large et mettre en lumière les contributions à l’atteinte des ODD d’ici à 2030. Le chemin vers plus de durabilité est donc bien un processus qui se construit sur la base d’étapes clés. Le seul usage des ODD comme l’obtention d’un label ou d’une certification doivent s’accompagner d’une vision stratégique forte, portée par les plus hautes instances de l’entreprise.

« Pourtant, les ODD ne sont pas le seul référentiel sur lequel les acteurs économiques peuvent s’appuyer aujourd’hui pour mesurer leurs progrès en matière de responsabilité sociale et environnementale (RSE). »

ELYX, L’AVATAR EXTRA-ENGAGÉ AU SERVICE DES OBJECTIFS DE DÉVELOPPEMENT DURABLE

QUI EST ELYX ?

Ambassadeur des Nations Unies depuis 2015, Elyx a un profil unique. C’est en effet le premier ambassadeur virtuel de l’assemblée. Une petite révolution digitale, portée par la Fondation FACE, au sein de l’organisation presque centenaire. Sous les traits de son avatar longiligne, Elyx s’engage pour notre cause à tous, celle du développement durable, à travers notamment l’Agenda 2030.

SON IMPACT +

Universel et inclusif, c’est tout l’intérêt de sa représentation virtuelle, stylisée et épurée. L’avatar est un principe bien connu des gamers. Vous vous souvenez de Second Life ? On ne vous fait pas un dessin ! L’avatar s’inscrit désormais dans nombre de stratégies marketing pour faciliter la communication d’un message à son public. C’est d’ailleurs la mission d’Elyx, décomplexer et décomplexifier, une mission qu’il remplit à merveille.

SON SUPERPOUVOIR

Star des réseaux sociaux avec une centaine de milliers de followers sur Instagram (on en rêve tous…), Elyx est digital, mais pas que. Avec son action Elyx the City, il met la technologie, notamment celle de la réalité augmentée, au service de l’histoire des villes en créant des histoires et des parcours in real life (IRL). Envie de savoir à quoi ressemblera 2050 ? Plongez avec Elyx au cœur de NéoCity !

Tribune de Laurence De Cecco pour Bilan, publiée le 12 juillet 2022, que vous pouvez retrouver ici.
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